Fabienne Carat et Stéphane Hénon ont accepté de nous parler de l’heureux événement qui attend le couple phare qu’ils interprètent dans Plus belle la vie : le 4 mai 2012, Samia Nassri et Jean-Paul Boher découvrent qu’ils vont avoir un bébé.
Comment appréhendez-vous la perspective de devenir parents à l’écran ?
Fabienne Carat : J’étais surprise, je ne pensais pas que ça arriverait tout de suite. Mais je suis curieuse de vivre cette expérience, qui plus est en temps réel, car je n’ai jamais été enceinte et que c’est donc totalement éloignée de la vraie vie pour moi.
Stéphane Hénon : Je m’y attendais. Après le mariage, c’était la suite logique. Je viens moi-même d’être père - mon fils a 4 mois – donc ça rejoint un peu ma vie réelle. Mais c’est la manière dont Boher va vivre cette grossesse qui sera le plus intéressant à jouer. La situation va être traitée avec beaucoup d’humour et réserver pas mal de surprises, mais chut, je ne peux pas en dire plus...
Aimeriez-vous que cette grossesse arrive à terme ou craignez-vous que cela change vos personnages ?
Fabienne Carat : Je m’attendais à ce que l’évolution de Samia se fasse plutôt au niveau professionnel, qu’elle prenne plus de grade et davantage part aux enquêtes. Mais j’aime être surprise, alors nous verrons bien ce que l’avenir réserve au couple…
Stéphane Hénon : Je ne vois pas pourquoi Boher changerait, la paternité pourrait même montrer d’autres aspects de sa personnalité.
Qu’est ce que Fabienne Carat pense de Samia Nassri ? Et Stéphane Hénon de Jean-Paul Boher ?
Fabienne Carat : Samia est assez éloignée de moi, elle se pose beaucoup moins de questions que je ne le fais, y compris pour cette grossesse qu’elle prend avec beaucoup de sérénité. Par contre, nous sommes toutes les deux des femmes entières, même si je mets plus les formes qu’elle.
Stéphane Hénon : Je n’aurais pas voulu jouer un autre personnage que Boher. Au début, il ne devait être qu’un guest, mais j’ai réussi à l’installer dans la durée. J’ai travaillé le paradoxe du personnage, je voulais montrer qu’on pouvait être raciste, désagréable, mais que ce qui compte vraiment, c’est ce qu’il y a derrière. Je n’ai pas hésité à jouer avec mon personnage, à ajouter mes idées, comme cette histoire de verre de lait qu’il boit souvent. De plus, je ne le prends pas au sérieux et ça ne me gêne pas de rire de lui. Ça apporte un côté attendrissant et humain à sa dureté apparente. Les gens ont fini par s’attacher à Boher, ce qui n’était pas gagné d’avance.
Vous avez donc mis un peu de vous dans les personnages ?
Fabienne Carat : Forcément, au bout d’un certain nombre d’années à jouer tous les jours, on met un peu de nous, mais ce sont les scénaristes qui décident de leurs réactions et dans plusieurs cas, Samia agit différemment de ce que je ferais.
Stéphane Hénon : C’est un personnage que j’aime et je suis ravi du succès et de la sympathie qu’il suscite, parce que j’y mets effectivement un peu de moi. Mais je tiens à être Stéphane Hénon. Les fans me confondent souvent avec Boher, ce qui ne me gêne pas en soi. C’est quand je vois la presse ou les médias s’emparer de cette image pour vendre toujours plus, que cela m’interpelle.
