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  • hommage aux personnages du commico

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    Commandant au @commicomistral Patrick Nebout parvient à gagner le respect de ses pairs. Ses collègues reconnaissent le professionnalisme du commandant qui se donne corps et âme à son job. Respectueux de la loi et de l'autorité, le commandant n'en est pas moins un homme sensible. Il n'hésite pas à étouffer certaines affaires pour le bien des Mistraliens. Patrick Nebout, sûr de lui, cache néanmoins des fêlures profondes

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    Sans doute la plus belle évolution du Mistral. JP arrive dans la cité phocéenne en tant que brigadier. Il est borné , raciste , détestable. Il va radicalement changer au contact de sa stagiaire Samia Nassri et finir par l’épouser ! Sous sa carapace se cache un homme sensible, au grand cœur et un grand enfant . Il boit du lait et aime le tuning.

  • la classe

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  • Sidaction 2019

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    Le lundi 18 mars les comédiens participaient au Sidaction qui se tenait à la salle Wagram à Paris 

  • Itw Tout la télé - Jean-François Malet (Un si grand soleil) : « Pierre Maurias est un vrai salaud »

    Benoît Mandin : Comment êtes-vous arrivé dans Un si grand soleil ?

    Avant le début de la série, j’ai passé un casting en avril 2018. Les essais n’étaient pas mauvais, mais ils ont souhaité prendre un autre comédien. Ils m’ont proposé de repasser le casting pour le rôle de Pierre Maurias et cela a fonctionné.

    Par quoi avez-vous été séduit dans ce personnage ?
     

    Sur un casting, on vous présente très peu le personnage. Vous êtes surtout sur le texte. J’ai trouvé très intéressante l’idée du producteur Thomas de Mattéi de m’embaucher à contre-emploi du rôle sur lequel j’étais le plus connu par le public. Autant Jean-François Leroux (dans Plus belle la vie, ndlr) était quelqu’un de sympathique et génial, autant Pierre Maurias est un vrai salaud. C’est intéressant pour moi et le feuilleton d’avoir un vrai méchant comme ça.

    Comment définiriez-vous Pierre Maurias ?

    C’est un opportuniste et un homme d’affaires qui n’a pas beaucoup de scrupules. Son côté obscur est les affaires et il est prêt à tout faire pour gagner de l’argent. Après, il a surement un côté plus humain, mais je ne le connais pas puisqu’on ne me l’a pas présenté comme ça. Il a un comportement assez violent et n’hésite pas à dépasser les limites.

    Malgré les requêtes de son employé, il n’entend pas arrêter le déversement de déchets polluants dans un étang. Comment avez-vous imaginé ce paradoxe avec le personnage que vous avez porté dans Plus belle la vie ?

    Quand vous jouez un rôle, vous êtes porté par l’écriture. Le travail du comédien est de comprendre la pensée de l’auteur. Il ne faut pas réfléchir à soi, mais se laisser emporter sur ce que la personne a voulu dire à travers l’écriture. Dans le cas de Pierre Maurias, on sent qu’il n’en a rien à faire de l’histoire de l’étang et des oiseaux qui meurent. Il dit d’ailleurs : « Moi, j’ai besoin de sauver mes marges ».

    Comment va-t-il gérer la mobilisation de Théo et des habitants de Montpellier ?

    Ça va être violent, car il va se passer pas mal de choses. Une personne va décéder et toute l’équipe de Pierre Maurias va être suspectée… L’affaire va prendre une tournure criminelle donc le public va avoir du suspens et des rebondissements.

    Savez-vous si votre rôle est amené à devenir récurrent ?

    Je n’ai pas d’indications particulières. Comme cela est le cas dans Plus belle la vie, les auteurs et la production attendent de voir l’évolution des intrigues pour développer les personnages. J’ai une vision sur un mois. Je sais que je tourne en mars. Tout dépend aussi de comment le public va percevoir Pierre Maurias.

    Un si grand soleil marque votre grand retour dans une série quotidienne. Comment l’avez-vous vécu ?

    J’ai été heureux de retrouver les équipes de tournage. Je retravaille avec des gens que j’aime énormément. Et puis, j’ai eu beaucoup de plaisir de retrouver le public avec qui une amitié et un lien se sont construits. Je n’ai pas un itinéraire du comédien qui sort d’une école de comédie. Ce sont le public et les équipes des séries qui m’ont fait naître. Quand je suis arrivé dans Plus belle la vie, j’ai commencé en figuration. Les auteurs m’ont fait confiance et le public m’a aidé, ce qui a amené au développement du brigadier Jean-François Leroux. Bien qu’il aime ce dernier, cela ne veut pas dire qu’il va adhérer à Pierre Maurias. Je souhaite qu’il aime le détester. C’est un vrai bonheur de voir que les téléspectateurs sont contents de me retrouver.

    Vous attendiez-vous à un tel engouement du public ?

    Je suis une sorte de mascotte. Le public m’aime bien parce que je suis comme eux. L’idée est que je suis un français moyen et de nombreux téléspectateurs m’ont dit qu’ils se retrouvent en moi. Lors d’un festival, j’ai rencontré un homme qui m’a dit : « Vous me faites penser à mon tonton. Quand il m’embête, je lui dis : ’Arrête de faire ton Jean-François ». C’est comme si le public se disait : « On va retrouver quelqu’un de chez nous ».

    Entre 2006 et 2015, vous avez porté Jean-François Leroux dans Plus belle la vie. Pourquoi avoir quitté la série ?

    Hubert Besson (producteur de Plus belle la vie en 2015, ndlr) a expliqué : « Avec Jean-François, on s’est séparés tout à fait normalement. Il a fait son boulot jusqu’au bout ». On était sur un point où il fallait passer à autre chose que ça soit du côté de la production et du mien. Il n’y a pas eu d’animosité.

    Votre départ a suscité de vives réactions. Les avez-vous comprises ?

    Ils ne m’ont pas remplacé et n’ont pas tué Jean-François Leroux. Je comprends qu’une partie du public qui aimait bien mon personnage se sente orphelin. Je n’ai pas mesuré que j’ai pu faire du mal à certains téléspectateurs. Au fond de moi, je savais que je retrouverais le public par une porte ou une autre. Je suis ravi que ce soit celle d’Un si grand soleil.

    Diriez-vous que la porte d’un retour dans Plus belle la vie est définitivement fermée ?

    Une série quotidienne demande énormément de temps. J’ai la chance de beaucoup travailler par rapport aux comédiens en général. Je fais une dizaine de téléfilms et films par an. Ce ne serait pas possible de travailler sur deux séries quotidiennes en même temps.

    A l’occasion du quinzième anniversaire de Plus belle la vie, France 3 va faire revenir d’anciens personnages. Accepteriez-vous un retour au Mistral en guise de clin d’œil ?

    Il faudrait vraiment que je passe au Mistral et que je fasse coucou (rires). Sincèrement, je ne crois pas. Je ne pense pas que ça soit une bonne idée. Le fond en plus est qu’il faut un investissement et une concentration totale quand on rentre dans une série quotidienne. J’ai vraiment besoin dans ma tête d’être concentré dans Un si grand soleil. Il ne faudrait pas à un moment que je reprenne l’habit ou le costume de Jean-François Leroux.

    Comment avez-vous vécu votre après-Plus belle la vie ?

    Plutôt bien puisque je suis apparu dans de nombreuses fictions de France 2 et France 3. Je suis vraiment un bébé de France Télévisions. Christine Coutin et Nicole Patin (créatrices de Plus belle la vie pour France 3, ndlr) m’ont donné naissance. L’un des producteurs de TelFrance m’a dit : « Je n’aurais pas misé un euro sur le brigadier ». Il y avait une grande différence entre France Télévisions et TelFrance qui appartient aujourd’hui à TF1. Autant, les gens de France Télévisions avaient envie de voir un personnage comme Jean-François Leroux, autant les gens de TelFrance en avaient moins envie. Quand je suis parti de Plus belle la vie, les gens de France Télévisions ont continué à me faire confiance. Je dirais que je suis un français moyen et un comédien populaire, c’est plus dans l’idée de France Télévisions que TelFrance et TF1.

    Parallèlement à Un si grand soleil, avez-vous d’autres projets ?

    Je viens de passer un casting à Marseille pour une série de TF1. Le film de Roschdy Zem, « Persona non grata », dans lequel j’ai joué, va bientôt sortir. J’espère surtout tourner avec Sylvie Ayme avec qui j’avais fait Le pont du diable. J’ai trouvé son travail absolument extraordinaire. Le téléfilm était super et le rôle qu’elle m’a offert était vachement chouette. J’ai fait un casting pour Baron Noir sur Canal+ et j’ai dû en passer neuf ou dix depuis le début de l’année.