Téléstar.fr : Comment vous êtes-vous retrouvée dans Touche pas à mon poste ?
Nadège Beausson-Diagne : Grâce à Julien Courbet. Je l'avais rencontré quand il était sur France 2. On est devenus amis. La semaine dernière, il m'a rappelée pour Touche pas à mon poste, après en avoir parlé à Cyril Hanouna et voilà. Merci à lui parce qu'il a été super camarade sur cette première.
Avez-vous accepté tout de suite la proposition ?
N B-D : Ah oui ! Parce qu'il y a une liberté dans cette émission qui est dans mon ADN. En France, on dit "grande gueule" mais, moi, je dis plutôt "cash". Il est prévu que je sois présente une fois par semaine. Du coup, je reviens vendredi prochain.
Etiez-vous en mode "flip" pour la première ?
N B-D : Un peu quand même. Peu avant le tournage, j'ai coupé mon portable et je suis rentrée dans ma bulle en me disant : "Nadège, sois toi-même, comme ça, tu n'auras aucun regret".
Êtes-vous prête à encaisser toutes les vannes et toutes les prises de bec pour faire valoir votre point de vue ?
N B-D : Oui parce que, dans ma famille, on est dans ce type d'humour. Quand vous entendez ma mère - et surtout mes frères - c'est exactement ça. On est sans arrêt dans la joute oratoire, le second degré.
Vous êtes arrivée super sexy, avec un décolleté affolant sur le plateau : voulez-vous remplacer Nabilla ?
N B-D : Mais pas du tout ! Ceux qui me connaissent savent que je suis comme ça dans la vie : en talons, en robe, très fille. D'ailleurs la robe m'appartient, ce n'était pas une location.
Vous avez entrainé Julien Courbet dans un pas de deux très chaud. A-t-il des talents de danseur selon vous?
N B-D : ... euh, comment vous dire... Ce qui était drôle c'est que, quand je me suis approchée, il me soufflait en off : "arrête, je ne sais pas danser !" Ce n'est pas vrai en fait. L'an prochain, on va faire Danse avec les stars !
Y-a-t-il des chroniqueurs avec lesquels vous appréhendez la confrontation ?
N B-D : On va dire que je suis un peu bizarre, mais pas vraiment car, à chaque fois, je m'adapte et je me laisse surprendre. Même par moi-même ! Je les ai trouvés plutôt bienveillants autour de la table. J'avais juste prévenu l'ingénieur son pour mon rire !
Prête à affronter la « méchante » Enora alors ?
N B-D : Je ne crois pas qu'elle soit méchante Enora. On est toutes les deux Bretonnes, on a toutes les deux du caractère : ça devrait aller. On verra bien.
Vous l'avez confessé à l'antenne : vous êtes amoureuse. Est-ce qui vous rend si sexy ?
N B-D : Un petit travail sur soi associé à l'amour : je crois que ça porte ses fruits, oui. Je viens aussi de finir les voix pour mon premier album et ça, c'est un vrai grand kiff. Avis à la population, je cherche une maison de disque !
Participer à une émission qui tacle la télé ne risque-t-il pas de vous porter préjudice ?
N B-D : Je ne pense pas. Le plus important, c'est d'être soi-même. Au contraire, ça va peut-être ouvrir des perspectives dans l'imagination des auteurs ou des réalisateurs qui ne me voyaient pas forcément comme ça. Une bonne fois pour toutes, j'ai décidé d'être moi-même et de suivre mon chemin.
Vous abstiendrez-vous s'il y a des sujets sur Plus belle la vie ou sur Pep's la série de TF1?
N B-D : Il vaudra mieux, oui, car je ne serai pas objective. Je ne cracherai pas non plus dans la soupe : si j'ai reçu cet accueil hyper touchant au début de l'émission, c'est bien grâce à Plus belle la vie... , pas grâce au film que j'ai fait avec Godard ! (Socialisme, sorti en 2009). La seule chose que je continuerai, c'est de soutenir à fond Ryanne Bensetti dans Danse avec les stars, parce que c'est mon pote et que je l'adore ! D'ailleurs il m'a envoyé un super message après la première dans TPMP.
Vous a-t-on remboursé les frais de teinturier, après avoir été aspergée de ketchup et de mayonnaise pour cette première ?
N B-D : La robe ça va. Le problème, c'est les cheveux. J'ai senti la mayonnaise pendant trois jours !