Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Stéphane Henon en tournage à Villemur-sur-Tarn

Près de quarante ans après le tournage du film «Le téléphone rose», les anciens établissements Brusson, à Villemur, s'apprêtent de nouveau à être sous les feux des projecteurs. Certes, avec beaucoup moins de moyens qu'Edouard Molinaro jadis, Emmanuel Vaillant y réalise durant tout le week-end un moyen-métrage intitulé «Je m'appelle Suzanne», financé en majeur partie par la région Midi-Pyrénées. Le tournage de cette fiction a commencé à Castelnau-d'Estrètefonds voilà une semaine. Il se poursuit dans l'ancienne friche industrielle et alentours. Vendredi, c'est au cœur de l'ancienne piscine totalement désaffectée, que les acteurs ont pataugé pour une scène qui au finale durera 1 minute. Et parmi les stars, figurait un comédien que les amateurs de la série «Plus belle la vie» ne connaissent que trop bien, Stéphane Hénon. Le policier du feuilleton diffusé sur France 3 avait troqué son rôle pour endosser celui d'un quadra, devenu chômeur ; qu'une mère très (trop ?) présente verrait bien artiste… «Ce nouveau rôle m'a beaucoup plus tout comme le scenario que je trouve original. Je n'ai pas hésité une minute !», a confié l'acteur entre deux scènes.

Il sera rejoint par Manuela Gourary, actrice qui s'est notamment illustrée dans Taxi. «Je termine un tournage pour la télévision. J'ai trouvé cette histoire très réussie lorsque mon agent me l'a présentée. ça me fait vraiment plaisir de jouer dans ce court-métrage», a confié l'actrice jointe hier par téléphone.

Grève et vermicelle

Si la plupart du film se passe dans une villa de Castelnau, le site de Brusson a été choisi parce que «totalement adapté à une scène de grève de salariés» a confié le réalisateur expliquant : «C'est un flash-back de l'époque ou le personnage principal travaillait dans une fabrique de… vermicelles !». Coïncidence ? Pas vraiment… En apprenant que ces murs hébergeaient encore des ouvriers fabriquant l'emblématique petite pâte, Emmanuel Vaillant a changé son fusil d'épaule. Il avait un temps imaginé que son héros pourrait être, par exemple, employé dans une fabrique de connectique pour l'automobile ! C'est finalement le Cheveu d'ange, qui a conquis le cœur du réalisateur. Toujours dans l'attente de trouver un vrai projet à leur dimension, les établissements Brusson sortent ces jours-ci un court instant de leur long sommeil. Passé ce réveil éphémère, ils s'endormiront à nouveau lundi soir. Dans l'attente de pouvoir, peut-être un jour, graver leur histoire ailleurs que sur des pellicules…

Les commentaires sont fermés.