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Interview de Jean françois Malet par Télé Z

TéléZ.fr : Les fans de Plus belle la vie vous voit de plus en plus fréquemment dans leur feuilleton mais ne vous connaissent pas vraiment. Présentez-vous !
Jean-François Maler : - Je suis arrivé dans ce métier un peu par hasard. Jusqu’à 42 ans, j’étais directeur commercial. Je vendais des fenêtres. Et par le plus grand des "bonheurs", mon entreprise a été rachetée et j’ai été licencié. J’ai alors eu l’idée de prendre des cours de théâtre –une vieille envie- avec un monsieur qui s’appelait Antoine Coesens, le papa de Dounia (Johanna Marci dans la série). Il m’a dit que j’étais fait pour ce métier et m’a donné les numéros de téléphone de quelques directeurs de casting à Marseille : j’ai d’abord été casté pour un rôle de figuration dans Taxi 4 puis en tant que silhouette dans Plus belle la vie. Voilà comment je suis devenu le policier à l’accueil du commissariat.


L’aventure commence avec un rôle de figurant. Combien de temps passiez-vous alors sur le plateau de la série ?
- Un ou deux jours par semaine. Chaque fois que le réalisateur tournait dans le décor du commissariat, je devais être présent. J’ai appris mon métier à ce moment-là, en regardant travailler les comédiens et les techniciens.


Cette année, Jean-François est devenu plus présent à l’écran. Etait-ce une de vos requêtes ?
- Non, je n’ai rien demandé mais petit à petit, les auteurs se sont intéressés au personnage. Normalement, on écrit un personnage et on fait ensuite un casting. Pour moi, c’est le contraire qui s’est passé: les scénaristes se sont inspirés de ce que je faisais à l’écran pour créer un rôle. C’est pour cela qu’il s’appelle Jean-François, comme moi. Donc, j’ai eu une influence sans le savoir sur le développement du rôle.


Comment les autres comédiens ont accueilli la création de votre personnage ?
- Pierre Martot, qui jouait Léo Castelli, a été très influent : il a dit aux auteurs de me donner ma chance et d’étoffer mon rôle. Je regrette énormément son départ de la série (en décembre dernier), c’était un bon camarade. J’ai d'ailleurs encore des contacts avec lui.


Parlons du Jean-François de la série : faut-il rire ou pleurer du sort de votre personnage qui essaie en vain de reconquérir sa femme ?
- Il faut en rire ! Il a tout perdu : plus de copine, d’appart etc. mais il ne se rend pas vraiment compte de ce qu’il lui arrive. C’est un gentil garçon.


Un mot sur l’ambiance de tournage. Est-ce que votre nouveau statut a changé quelque chose à vos relations avec les comédiens ?
- Ah ben, j’espère que non ! Je suis une espèce de mascotte pour eux. Ils ont tous été super contents de ce qui m’est arrivé et ils y ont tous participé un peu. La progression, je l’ai faite avec eux. Du coup, il n’y a pas de changement, c’est une suite logique.


De quels acteurs êtes-vous proches ?
- Des gens avec qui je joue quotidiennement, c’est-à-dire principalement les autres rôles de policiers et ma nouvelle famille. Je suis aussi proche de Thibaud Vanneck (Nathan) et Laurent Kérusoré (Thomas).


Est-ce que Plus belle la vie vous a permis de décrocher des rôles dans d’autres projets ?
- Oui, c’est évident ! Je fais pleins de choses à côté : j'ai endossé le rôle d’un patron de bar dans Antigone 34, actuellement diffusé sur France 2, j'ai joué un gros salaud dans Enquêtes réservées, ou encore un ébéniste amoureux dans un téléfilm pour France 3 qui s’appelle Le secret des Andrônes avec Victor Lanoux. Avec le nombre de réalisateurs qui font Plus belle la vie, j'ai pu me faire un peu de réseau.

De quel rôle rêvez-vous ?
- J’aimerais faire un bon gros salaud, un méchant !


Le public vous interpelle-t-il davantage dans la rue, depuis que Jean-François occupe le devant de la scène ?
-Oui, c’est flagrant, je suis assez surpris. Les gens, de tout âge et de toute profession, aiment le personnage… et sont aussi désolés pour ce qui lui arrive. C’est très agréable et assez dingue d'être arrêté comme ça dans la rue : c’est comme si vous alliez voir votre boulanger tous les jours pour lui dire que vous adorez son pain !

 

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